La Cour d’appel de Tanger a condamné mardi soir le rappeur franco-marocain Maes, de son vrai nom Walid Georgey, à 7 ans de prison ferme. Le jugement concerne une affaire criminelle liée à un règlement de comptes. Maes, qui vivait à Dubaï, a été arrêté à son arrivée à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, où les autorités le recherchaient.
Selon l’enquête, Maes aurait voulu régler un conflit financier avec une connaissance. Il aurait demandé à un chef de groupe criminel à Fès d’organiser une opération punitive. Le plan prévoyait d’enlever et de séquestrer la victime à Marrakech. Les enquêteurs indiquent que les discussions autour de cette opération ont eu lieu lors d’une réunion à Tanger.
La justice a aussi statué sur les complices. Mourad L. a reçu 10 ans de prison ferme. Quatre autres membres du groupe ont pris 5 ans. Quatre accusés qui comparaissaient en liberté ont écopé de 1 an de prison. Ces décisions montrent la sévérité de l’affaire et le rôle important de chaque participant.
Les forces de police ont stoppé l’opération in extremis à Marrakech. Les agresseurs tentaient déjà d’intercepter leur cible. La Brigade nationale de la police judiciaire a ensuite trouvé des éléments graves, dont des photos d’armes et de haschich dans le téléphone d’un exécutant, propriétaire d’un café à chicha et intermédiaire de trafiquants. Les charges retenues regroupent bande criminelle, tentative de meurtre, enlèvement et séquestration.
